Champignon
dimanche 31 juillet 2011
mercredi 13 juillet 2011
Premiers cris.
- Alors c'est ça. C'est là. Tu y crois toi, hein, naïve. Tu penses vraiment que ton caillou viendra germer ici ? Entre deux clics, il n'est pas mieux logé qu'ailleurs, pourquoi donc s'entêter à vouloir l'arroser jusqu'à ce que les feuilles lui poussent ?
- Laisse moi tranquille, laisse mon espoir tranquille... Laisse nous ensemble, on se caresse, on se cajole, ça fait du bien. Laisse nous roulés en boule l'un contre l'autre, mon Espoir & moi.
- Ton espoir, c'est un cailloux, il n'en sortira rien, il ne te poussera pas, ne te fera pas avancer. Ton espoir, c'est un caillou, une pierre, un rocher ; si tu t'y accroches, il te tire vers le fond, et tu coules, tu cries des bulles sans bruit et alors tu te noies. Lache le. Au fond, ce n'est même pas un espoir, c'est un poids emplis de souvenirs, un mirage d'avancement qui te retient dans le passé.
- Laisse nous je te dis, va-t-en, pourquoi tu me tires comme ça ? Tu ne vois pas ? Je suis bien ici, c'est rassurant. J'ai encore mal, mais c'est comme tout, ça passera...
- NON ! Rien ne passe, c'est sans fin. Il n'y a pas de fin, tout est infini. Souviens toi, regarde. Jette un oeil à l'intérieur.
- A l'intérieur de quoi..?
- De toi, dans ton intérieur. Regarde, aller. Tu vois ? Tout est encore là, ça ne partira pas. Alors pourquoi restes-tu engluée dans ton linge sale de souffrance ?
- Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, il faut attendre, tu sais bien que le temps efface les souffrances. Il passe dessus, encore et encore, il les lèche, il les gratte, il les frotte, il les astique, les ponce et les polit, et alors ils sont tout pâles, les souvenirs, & ça ne fait plus mal.
- Non, non, ça ne passera pas si tu nages dedans, si tu continues à l'ingurgiter par tous tes pores. Si tu avances, tu les auras toujours dans la poche, tes souvenirs, et plutôt que les abîmer à trop les regarder, tu pourras les ressortir dans quelques mois. Tu verras, tout ira mieux, et ils auront gardé leur couleur dorée. Aller, prends ma main, voilà, & maintenant monte sur mon dos, je vais t'aider à avancer. Dans un mois, tu marcheras à nouveau droit sur tes deux jambes.
- Laisse moi tranquille, laisse mon espoir tranquille... Laisse nous ensemble, on se caresse, on se cajole, ça fait du bien. Laisse nous roulés en boule l'un contre l'autre, mon Espoir & moi.
- Ton espoir, c'est un cailloux, il n'en sortira rien, il ne te poussera pas, ne te fera pas avancer. Ton espoir, c'est un caillou, une pierre, un rocher ; si tu t'y accroches, il te tire vers le fond, et tu coules, tu cries des bulles sans bruit et alors tu te noies. Lache le. Au fond, ce n'est même pas un espoir, c'est un poids emplis de souvenirs, un mirage d'avancement qui te retient dans le passé.
- Laisse nous je te dis, va-t-en, pourquoi tu me tires comme ça ? Tu ne vois pas ? Je suis bien ici, c'est rassurant. J'ai encore mal, mais c'est comme tout, ça passera...
- NON ! Rien ne passe, c'est sans fin. Il n'y a pas de fin, tout est infini. Souviens toi, regarde. Jette un oeil à l'intérieur.
- A l'intérieur de quoi..?
- De toi, dans ton intérieur. Regarde, aller. Tu vois ? Tout est encore là, ça ne partira pas. Alors pourquoi restes-tu engluée dans ton linge sale de souffrance ?
- Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, il faut attendre, tu sais bien que le temps efface les souffrances. Il passe dessus, encore et encore, il les lèche, il les gratte, il les frotte, il les astique, les ponce et les polit, et alors ils sont tout pâles, les souvenirs, & ça ne fait plus mal.
- Non, non, ça ne passera pas si tu nages dedans, si tu continues à l'ingurgiter par tous tes pores. Si tu avances, tu les auras toujours dans la poche, tes souvenirs, et plutôt que les abîmer à trop les regarder, tu pourras les ressortir dans quelques mois. Tu verras, tout ira mieux, et ils auront gardé leur couleur dorée. Aller, prends ma main, voilà, & maintenant monte sur mon dos, je vais t'aider à avancer. Dans un mois, tu marcheras à nouveau droit sur tes deux jambes.
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